30 Novembre 2014
Cela fait maintenant plus de 6 mois que les municipales ont eu lieu et ont conduit à la victoire de « Saint Renan Toujours ». Les trois listes « candidates » étaient porteuses de projets différents mais avaient toutes comme objectif principal de servir au mieux les renanaises et les renanais. Au-delà de nos différences et de nos désaccords, nous devons ériger ce principe, oserai-je dire ce totem, comme vertu fondamentale de l’action municipale.
Pourtant aujourd’hui la réalité est toute autre. Les élus des deux groupes d’opposition en sont réduits à faire de la figuration. A de rares exceptions, et les intéressés se reconnaîtront, les commissions mises en place ne traitent que des sujets à la marge ou pire ne se sont pas encore réunies. Que dire de la pertinence de l’hypothétique commission « cadre de vie » alors que les travaux de comblement partiel du lac ont été entrepris dans un silence assourdissant à l’encontre des élus ? Cette vision de la vie municipale nous ne la partageons pas. Une autre politique est possible et nous pensons que face à la crise, qui s’est malheureusement enracinée, nous devons travailler ensemble, en bonne intelligence.
Sans doute, et je le redis, nous ne serons pas toujours d’accord mais nous pouvons échanger, dialoguer et peut être converger, sans rien renier de nos convictions. Ce modèle de démocratie constructive existe et, qui plus est, à nos portes : à la CCPI. Les commissions abordent les sujets déterminants et les échanges y sont toujours riches des apports des uns et des autres. Des groupes de travail plus restreints permettent de préparer les dossiers plus techniques et irriguent le travail des commissions. Des séminaires abordent les sujets plus généraux mais tout aussi importants. Face aux enjeux qui nous guettent nous progressons ensemble et j’ose le dire avec une certaine fierté.
Alors pourquoi pas chez nous ? Pourquoi pas à Saint-Renan ? Monsieur le Maire, il n’appartient qu’à vous que cette autre politique trouve sa place dans notre cité et que toutes et tous nous allions enfin de l’avant.